L’Extra-Leçon est une approche éducative globale
Elle permet le développement des compétences personnelles nécessaires à l’apprentissage, de manière appropriée à l’âge.
L’Extra-Leçon propose des exercices de mouvement, de dessin et de peinture spécialement conçus pour éveiller les capacités naturelles de l’enfant, stimuler sa motivation et renforcer son plaisir d’apprendre.
L'Extra-Leçon est une proposition d'outils
Les médiations proposées sont fondées sur la pédagogie Waldorf ainsi que sur des travaux de spécialistes de l’intégration sensomotrice et de l’art-thérapie.
Les thèmes ciblés :
• le développement du schéma corporel,
• le développement de l’orientation spatiale,
• la maturation de schèmes de mouvements précoces,
• l’équilibre et la proprioception,
• l’intégration des lignes médianes horizontale et verticale,
• le soutien au développement sensoriel de base,
• le mouvements des yeux et la coordination oeil-main,
• le rythme et l’harmonisation de la respiration,
• la dominance latérale,
• les mouvements archétypiques tels que l’étirement et le redressement (en relation avec la pesanteur),
• les formes et les couleurs archétypiques.
Les exercices de l’Extra-Leçon sont une source inépuisable de médiations. Ils ont pour objectif de donner de nouvelles occasions de travailler les étapes manquées ou malmenées dans le développement, ceci de manière adpatée à l’âge de l’enfant, du jeune (ou de l’adulte). Ils peuvent être incorporés aux activités de la journée de manière rythmée et par séquence par le professeur en classe. Ils peuvent être proposés individuellement ou à de petits groupes dans le cadre d’un soutien à l’apprentissage (scolaire ou hors temps scolaire) ou familial.
Proposition d'expertise
Elle comporte de nombreux exercices de mouvements corporels, de dessin de formes et de peinture afin de développer les facultés inhérentes à l’enfant nécessaires à l’épanouissement de son engagement et son désir d’apprendre. Une évaluation de la « maturité » de l’enfant ou du jeune peut être menée en déroulant certains exercices génériques. Il est bon d’identifier les domaines pouvant apporter des freins au développement des habiletés, scolaires ou non. Pensons à l’acte de l’écriture. Nous pouvons identifier le besoin de nombreuses compétences associées à la posture, la tenue du crayon, le suivi de la main par l’oeil, à la liberté acquise face à certains mouvements réflexes précoses. Les sphères émotionnelles et cognitives sont également impliquées.
Transformer les facultés d'apprentissage
Lors des premières sept années, l’enfant développe des facultés qui lui permettent d’habiter progressivement son environnement grâce à ses sens corporels, ses mouvements, sa parole, sa pensée. Il se forge des représentations de ce qu’il perçoit et relie les concepts qui s’élargissent au fil de ses expériences.
Son corps est son principal instrument de rencontre avec le monde. Sa propre humanité individuelle le guide, par un héritage universel, à se reconnaître progressivement comme un être doué de sentiment, de volonté et de pensée. Plusieurs étapes dans son développement lui permettent de transformer ses facultés en habiletés nécessaires à l’épanouissement de sa conscience individuelle.
La volonté d’apprendre et de connaître est inné chez l’enfant et ne débute pas à l’école. Mais l’environnement scolaire structure progressivement cet acte dans le temps et l’espace, cherchant à lui offrir un environnement favorable à son développement tout en lui posant certaines exigences.
Lever les freins au développement corporel
Depuis que l’école est devenue obligatoire, les pédagogues, psychologues et médecins ont observé des différences de capacité chez les élèves. Aujourd’hui, l’Education Nationale parle d’Elèves à Besoin Educatifs Particuliers et les classent en plusieurs catégories. Dans celle des difficultés d’apprentissage, les professionnels appelés en soutien observent souvent une certaine maladresse dans les mouvements des enfants, une orientation spaciale difficile, une hypersensibilité sensorielle et bien d’autres phénomènes montrant qu’il leur est difficile de répondre aux exigences scolaires du moment.
Nous savons d’autre part que « Dès la naissance, nous utilisons notre corps pour découvrir le monde mais aussi pour construire des apprentissages fondamentaux qui serviront de socle aux opérations psychiques et cognitives ultérieures. » (voir le colloque apprendre sur le corps).
De nombreux phénomènes sociétaux sont soupsonnés aujourd’hui d’influencer le développement sain et naturel. Nous pouvons aujourd’hui observer combien des forces de plus en plus aiguisées sont nécessaires à l’individualité pour « grandir », habiter de manière libre et « alignée » son organisation corporelle, la « maison de l’âme » et créer des liens au monde, à son propre corps et à autrui.
Approprié à l'âge
« Il n’est jamais trop tard pour bien faire ! », dit l’adage… Néanmoins, certains thèmes sont travaillés différemment selon que l’enfant a moins ou plus de 10 ans environ. Pour certains exercices, une progression est nécessaire et des challenges peuvent être intégrés au fil du progrès afin de ne jamais voir l’ennui ruiner la joie de réaliser l’objectif.
Pour le jeune et l’adulte, ils sont tous bénéfiques. De grands élèves de 16 ans ou 17 ans peuvent encore avoir besoin de travailler leur précision graphique, leur capacité d’attention, leur habileté/aisance dans la coordination et le mouvement. Les jeux de cannes de cuivre, de balles, de sacs de graines, les dessins de forme et les peintures sont bienvenus à tout âge, même pour l’éducateur accompagnateur qui se découvre souvent quelques capacités à exercer ou des mouvements réflexes précoces à intégrer ;-).
Sans de bonnes fondations, le toit ne peut s’élever durablement.
Prenons le temps de soigner les étapes qui ont pu être négligées dans la structure de la maison.
N’hésitez pas à nous contacter pour en savoir plus !